| 
  • If you are citizen of an European Union member nation, you may not use this service unless you are at least 16 years old.

  • You already know Dokkio is an AI-powered assistant to organize & manage your digital files & messages. Very soon, Dokkio will support Outlook as well as One Drive. Check it out today!

View
 

k_d_lang

Page history last edited by Thomas Kutzli 3 years, 6 months ago

 

How is she connected to the others on this site? I dont know yet. Maybe because she's part of my universe.

Even Cowgirls get the Blues. "We all are Eskimos!" I quoto from the movie "Salmonberries", where I met her first, even before I got, that ahe's a singer before all....

 

"

Elle est lesbienne et fière de l'être, comme Ellen, Végétarienne et fière de l'être, comme Jorja Fox et pourtant, je n'avais pas encore évoqué KD Lang. Cela tombe bien, elle vient de sortir un nouvel album intitulé "Hymns of the 49th parallel". La chanteuse des plaines de l'Ontario y revisite, entre autre, des œuvres de Leonard Cohen, Neil Young ou Joni Mitchell mais surtout, démontre une nouvelle fois l’incontestable présence de sa voix exceptionnelle.

 

Avec KD les choses demeurent ainsi : pas de hits, un mélange de style qui côtoie aussi bien la pop que la country ou le jazz, des passages déconcertants, mais encore et toujours : Une Voix. On pense à Patsy Cline, à Karen Carpenter et pourtant la sonorité languienne reste immédiatement reconnaissable, une forme de profondeur, de gravité parfois légèrement rocailleuse qui parait ouvrir sur une personnalité à la fois passionnée et retenue.

 

Il semble que pour la canadienne, chanter ce soit avant tout se mettre au service de chaque chanson, des trésors qu'elle renferme, et non tenter de les faire toutes obéir à un genre, de les noyer dans une image préfabriquée pratique à diffuser. C'est certainement en partie pour cette raison que KD Lang est aussi douée pour les reprises. Elle sait à chaque fois retrouver l'authenticité de l'émotion et réussit ainsi immanquablement à faire apparaître une vérité que l'on n'avait peut-être pas encore aperçue aussi clairement. Et c'est alors que la magie s'opère. En retrouvant la vérité primordiale de chaque oeuvre, en acceptant de s'y abandonner totalement, KD nous parle finalement d'elle, de quelqu'un qui cherche perpétuellement à rester fidèle à ce qu'elle ressent et ce, sans aucune concession, juste parce que pour elle, c'est ainsi que doit s'exprimer l'individu et l'amour dont il devient le vaisseau : à la fois dans le respect de l'autre et dans le don total de soi.

 

Pas de facilités donc, c'est à l'auditeur qu'il incombe de faire, à son tour, l'effort d'écouter ce que chaque chanson, et KD, ont à lui révéler, sans se laisser assourdir par ce qu'il croyait vouloir entendre. Pas de militantisme par exemple, en tout cas pas au sens réducteur que pourrait prendre ce mot si on ne s'attachait qu'au coté provocateur de KD Lang la garçonne. Juste un message simplissime, on ne peut qu'accepter l’amour lorsqu’il surgit : "Be sure to know (...) That all in love is simple, and love, as philosophy, is simple and ours..." (Simple). Et même si l'effort peut déconcerter, si l'on peut d'abord être tenté de se dire "ce n'est pas mon genre de musique, c'est un peu rétro...", la récompense est de taille tant la voix de KD Lang peut devenir profondément envoûtante, bouleversante, totalement addictive une fois que l'on s'est libéré des préjugés. C'est alors que l’oreille attentive pourra entendre ressurgir le thème directeur de toute l'oeuvre de cette grande dame de la chanson : la liberté. Une liberté portée par une voix qu’aucune difficulté ne semble pouvoir arrêter et qu'elle n'a jamais cessé de chercher, de suivre, d'exprimer, une quête qui donne des échos profondément émouvants à sa reprise de "Bird on a wire" de Léonard Cohen. «Like a bird on a wire, like a drunk in a midnight choir, I have tried, in my way, to be free..." On ne peut que s'incliner.

 

« Hymns of the 49th parallel » reste un de ces disques que l’on peut d’abord entendre d’une oreille distraire mais vers lequel on revient pour mieux l’écouter, pour y rechercher des phrases qui se gravent dans notre esprit parce que l’interprète semble y avoir déposer un sens –« I could drink a case of you, but still be on my feet » (Case of you – Joni Mitchell), pour y retrouver aussi une forme de réconfort au sein de la mélancolie accompagné par la voix mélodieuse de KD « you will walk in good compagnie. » (The Valley – Jane Siberry). Pour moi c'est exactement cela, chaque disque de KD devient peu à peu un compagnon et un guide. Cette voix est de celles qui vous prennent par la main et vous emmenent dans un lieu un peu plus vrai mais toujours un peu plus lumineux."

 

 

Kathryn Dawn Lang
Born November 2, 1961 (1961-11-02) (age 45)
Origin Edmonton, Alberta Canada
Genre(s) Country, pop
Occupation(s) Singer-songwriter
Years active 1984–present
Website Official website
kdlang.com

 

 

Comments (0)

You don't have permission to comment on this page.